La passion de la recherche et de l’écriture

En 2013, je suis tombé sur une étude d’un organisme de recherche européen (JRC, Joint Research Center) montrant un impact positif du téléchargement illégal sur les ventes digitales de musique. Comment ? Cela contredisait directement les discours, très caricaturaux, des pouvoirs publics. Cette interrogation, c’était le début de mon premier livre, paru en 2015. J’ai, depuis, continué d’aller au bout de mes questionnements et publié 13 livres.

Néanmoins j’ai réalisé que, si le livre est un support formidable, il a ses limites. Seulement quelques centaines de personnes ont lu mes livres physiques, quelques milliers les versions dématérialisées, et l’impact est mineur à mon sens comparé au potentiel. C’est pour cela que je me suis tourné vers le web (et des professions liées): il faut être son propre média.

Mes livres en bref

Les limites de la raison

Au début de ma vingtaine, j’ai petit à petit pris conscience de l’insuffisance de beaucoup de discours communs. Par exemple, je ne comprenais pas les discours sur la politique: ils ne raisonnaient qu’en termes de « plus » ou de « moins », alors qu’il faut raisonner sur les cas concrets, avec des logiques pragmatiques. De même, en sport les discours portent souvent plus sur la posture que sur le mouvement, de quoi il faut avoir l’air, pas ce qu’il faut ressentir.

L’écueil est toujours le même: de grands agrégats, pratiques à utiliser, vont cacher la réalité. C’est le problème du danger des agrégats: des indicateurs, conçus comme des approximations d’une réalité, sont utilisés à la place de la réalité elle-même, sans les précautions que cette démarche nécessiterait.

Quand on prend du recul, on voit que ce danger est inhérent à la raison. En effet, pour concevoir la réalité, il faut la définir: il faut considérer que certaines choses sont les mêmes et que d’autres sont différentes. Cela aboutit automatiquement, notre entendement n’étant pas infini, à des erreurs: on va considérer comme homogènes des ensembles hétérogènes et comme distincts des ensembles qui sont liés. On ne peut pas échapper à cette perte, mais on peut tenter de la minimiser … ou de la maximiser. Parfois, se cacher la réalité est la motivation même de cette faculté. Ce dévoiement de la conceptualisation, je l’appelle antéconcept.

Ces antéconcepts résultent de la rencontre entre un besoin d’illusion et un contexte. Or, il se trouve qu’il existe souvent des antéconcepts « déjà prêts », produits par diverses structures au fil de l’Histoire. Ce sont les méta-antéconcepts, dont l’archétype est l’antisémitisme.

Une fois posé cette notion, il fallait la mettre en oeuvre. Si elle était vraie, elle saurait être utile.

Je l’ai appliquée à deux grands secteurs :

  • L’évaluation, avec le danger des agrégats.
  • L’action collective avec l’économie du militantisme.

Débusquer les méta-antéconcepts

Quand on analyse la société avec cet outil, on voit se dessiner de grandes constructions intellectuelles qui font comme l’antéconcept, mais à grande échelle. L’exemple le plus important est sans doute l’antisémitisme, cette horreur construite pendant plus de 2000 ans par des individus n’ayant rien en commun.

De la même façon qu’un système d’antéconcepts est dangereux pour l’individu (croire un paquet de bêtises fait souvent faire un paquet de bêtises), ces méta-antéconcepts sont un danger pour la société toute entière. Les mettre en évidence précisément, notamment leur dimension économique et entrepreneuriale, est un de mes axes de recherche.

C’est ainsi que je me suis intéressé à l’agribashing et à la pseudo-écologie.

Je présente mes livres dans une page dédiée :

Mes projets web

Améliorer la compréhension du monde est le meilleur moyen pour améliorer la société. C’est de cette conviction dont part l’ensemble de mon travail.

Mon premier intérêt est l’entrepreneuriat: améliorer l’ascenseur social et l’efficacité de l’économie en limitant les barrières à l’entrée. En effet, il serait facile d’avoir des bases dans beaucoup de choses cruciales … si elles étaient correctement expliquées et accessibles. C’est l’idée de Unite Innovation: un site qui permettra à tout le monde de se former. C’est un projet encore jeune, que je ne mets pas particulièrement en avant pour l’instant.

L’écologie est une dimension de plus en plus importante de l’économie. Néanmoins, c’est extrêmement complexe et il est difficile de s’y retrouver pour comprendre quelles sont les solutions. Discover the Greentech a justement pour objet de synthétiser tout ce qu’il y a à savoir pour comprendre et évaluer les solutions au dérèglement climatique. C’est mon projet web prioritaire.

Enfin, j’étudie la pseudo-écologie: l’appropriation marchande de l’écologie par un écosystème entrepreneurial grâce à la désinformation et la manipulation.

Je présente mes projets dans une page dédiée :

Presse

Il y a plusieurs articles de presse sur mon travail ou s’y rattachant. Vous pouvez les consulter ici :