« A travail égal, les femmes sont payées 15/20/25 % de
moins que les hommes ». Voilà un lieu commun très populaire : il
est rappelé par B.Obama (2008), par l’ONU, par l’État …
Régulièrement, des collectifs a appellent même les femmes à quitter
leur poste de travail le vers le 8 novembre pour protester contre
les inégalités salariales : les femmes étant payées en moyenne
15 % de moins à travail égal, elles travailleraient bénévolement
15 % de l’année.
Mais qu’en est-il réellement ? Et quelles sont les variables prises en compte dans ces savants calculs ?
Quand on étudie les données, on se rend compte qu’hommes et femmes ont tendance à avoir des parcours très différents, tant en termes de formation que de choix de carrière.
En même temps, les choix n’apparaissent pas de nulle part : l’éducation influe sur les goûts, les capacités, les affinités… Et si le coeur de la pérennité des inégalités était là ?
En fait, si l’existence du sexisme est indiscutable,
son impact est mal étudié et les choix de vie ressortent
actuellement comme étant la principale variable en France.
C’est une réalité froide qu’il est important de rappeler à un
moment où l’extrême droite progresse. Il est impératif de rectifier
les inepties proférées par certain(e)s militant(e)s, qui mettent en
danger la crédibilité de la lutte contre les inégalités H/F toute
entière.
